Alors voilà un peu de culture Japonaise, car je suis allé voir une exposition qui a lieu en ce moment (jusqu'au 28 janvier) à la maison de la culture du Japon à Paris, sur les Yôkaï, le bestiaire du fantastique japonais.
Etres surnaturels, monstres, esprits, les yôkaï revêtent une multitude de formes et font partie intégrante de l'imaginaire japonais depuis les temps les plus anciens. L'apparition de ces êtres remonte à l'époque Jômon (avant JC). Mais c'est à partir du 12éme siècle qu'apparaissent les premières peintures de monstres. Mais c'est surtout à l'époque Edo (de 1603 à 1868) qu'apparaissent de nombreux types de monstres. Les citadins recherchent le frissons dans les peintures de spectres et de squelettes, mais d'autres yôkaï ont la ferveur du public, comme le Kitsune, le renard qui change d'apparence pour duper les humains, ou bine les Kappa, les esprits des eaux et des rivières qui a un trés long cou.
Les plus célèbres estampes ont été dessiné par Hokusai (à qui on doit l'estampe la plus connue du Japon, avec la vue du mont Fuji depuis la mer et ses vagues) et son disciple Utagawa Kuniyoshi,.
C'est durant l'après guerre que les mangas s'emparent des yôkaï, et ils connaissent une formidable popularité à la fin des années 1960 et contribue largement au boom de l'édition des mangas. Un des maîtres de notre époque est sûrement Miyazaki, qui utilisent souvent les esprits de la foret (princesse Mononoke ou Totoro) ou des rivières (le voyage de Chihiro)
Mais d'autres mangaka utilisent les yôkaï, comme par exemple dans le manga Sayuki.
Sinon la plupart des sanctuaires possèdent des autels où les esprits sont adorés.